Afin de préserver dans le temps la qualité écologique des lacs alpins et maintenir des continuités fonctionnelles entre les milieux naturels littoraux, des opérations de gestion et de restauration de sites stratégiques ont été réalisées dans le cadre du projet.
Latitude Drone |
Le canal de Terre-Nue constitue l’extrémité aval du ruisseau du Belle-Eau avant son déversement dans le lac du Bourget. Il s’écoule au cœur d’espaces naturels remarquables et relictuels, derniers témoins d’un marais qui se prolongeait autrefois jusqu’à Chambéry. Cette section de près d’1 km de long était fortement altérée : son lit rectiligne, profond et aux berges abruptes, a perdu toute connectivité avec les prairies humides voisines, et accentué leur assèchement. Des travaux étaient donc nécessaires pour redonner un fonctionnement plus naturel à ce cours d’eau… Sa renaturation a ainsi consisté principalement à remodeler son tracé, en le rendant plus sinueux, et à adoucir ses berges. Ce reprofilage permettra l’installation d’une végétation semi-aquatique favorable à la vie et à la circulation des cistudes, poissons, libellules… Pour tout connaître de ce projet, rendez-vous sur le blog qui lui est dédié : https://censavoie.wixsite.com/terre-nue |
Christelle DUBOSSON |
Les rives du lac d’Annecy sont bordées d’un chapelet d’espaces naturels protégés : Réserves Naturelles Nationales du Bout du lac d’Annecy et du Roc de Chère ; marais de Giez, Faverges et Doussard ; marais de l’Enfer à St Jorioz. Marais, forêts, roselières ou encore prairies humides composent ces espaces riches en espèces animales et végétales, y compris protégées. La préservation de ces milieux dans un bon état de conservation nécessite désormais l’intervention humaine. Pour maintenir les milieux ouverts d’une part et lutter contre la présence d’espèces invasives (telles que le solidage) d’autre part, les travaux ont consisté au broyage ou à la fauche de la végétation, mais aussi à du bucheronnage ou de l’arrachage ciblés. |
Rémi DOLQUES |
A l’instar du lac d’Annecy, le lac Léman abrite des espaces naturels protégés, fortement contraints par la pression d’urbanisation, et qui nécessitent également des actions humaines pour préserver leur bon état écologique. Des travaux de fauche ou de broyage ont ainsi été réalisés pour maintenir une dynamique de milieux ouverts, favorable à de nombreuses espèces patrimoniales (orchidées, oiseaux, papillons…). Dans les secteurs constitués essentiellement de parcelles agricoles, en prairies et grandes cultures, il a s’agit de densifier le réseau de haies existant et de créer des mares, afin de diversifier les milieux propices à la faune. |
